Bonnes feuilles

Article publié dans le n°1267 (28 mai 2025) de Quinzaines

Une nouvelle publication de l’éditeur Campagne Première dévoile la fascinante correspondance entre Marie Bonaparte et Freud – près de neuf cents lettres où se tissent amitié, confidenceset quête de liberté. Une plongée au coeur d’une relation singulière entre « la dernière Bonaparte » et le père de la psychanalyse. Les lignes qui suivent sont issues d’une contribution de Catherine Muller1.

Ouvrage collectif sous la direction de
Rémy Amouroux,
Martine Barcherich,
Françoise Cibiel,
Monique David-Ménard,
Laura Dethiville,
Patrick Guyomard,
Olivier Mannoni,
Catherine Muller
Marie Bonaparte et Freud
Une rencontre destinale
Campagne Première, 140 p., 12 €
Vient de paraître

Un si long transfert


Le 30 septembre 1925, en franchissant le porche du Berggasse 19, à Vienne, la princesse Marie Bonaparte rencontre pour la première fois son psychanalyste. Freud sait qui elle est. Si nous devions trouver un trait d’union historique entre Napoléon Bonaparte et Freud, Marie Bonaparte, l’arrière-petite-nièce de l’empereur, « la dernière Bonaparte », comme elle se décrit elle-même, n’en est-elle pas la symbolique in carnation ?[2] La princesse et le psychanalyste igno...

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