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L’Europe chrétienne : une falsification historique

Avant d’entamer ma formation de psychanalyste, mon cursus d’études a été celui d’historien. Entre ces deux champs, on peut essayer de cerner les cas où les mots sont utilisés au service de l’idéologie et, donc, du pouvoir sur les consciences. « Europe chrétienne » est un de ces mots qui, à mon avis, empêchent la véritable fondation d’une Union européenne, cette Europe née de la traduction des langues.

Depuis la naissance de l’Union européenne, on n’a pas perdu de temps pour rappeler, souligner et enfin décréter les racines chrétiennes de l’Europe. Récemment encore, le 18 mai 2019 à la veille des élections pour le Parlement européen, dans le Corriere della Sera, l’archevêque Bruno Forte rappelait le sens chrétien des racines européennes et avertissait que « l’avenir de l’Europe ne pouvait faire abstraction de ses racines éthiques et spirituelles, les seules à pouvoir nourrir une passion morale renouvelée et un engagement partagé ». Paroles de vérité, je n’en doute pas...

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