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La cérémonie

Assis sur le lit, à tenter de lire un roman, j’attends que l’on vienne me chercher à la réception de l’hôtel pour me conduire dans l’école où je vais mener un atelier d’écriture ; mon regard ne parvient pas à se fixer sur les pages. Les mots sont des mots, sages, les uns derrière les autres ; des mots graves – je me force à les parcourir – ils disent suicide, douleur. Je les lis mais je ne les sens pas. C’est si facile d’assembler à grandes lignes des destins cruels, d’empiler des briques de mots, de les fixer avec le mortier de la ponctuation et de laisser le lecteur se débrou...

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