Cette sensibilité n’était évidemment pas explicitée dans les ouvrages qui ont fait sa réputation en théorie de la connaissance scientifique, en logique mathématique, en philosophie de la physique. Sans doute devait-elle percer dans le ton adopté, puisqu’elle fut perçue. Si arides qu’aient été les sujets abordés dans ces livres, ceux-ci n’ont jamais sombré dans cette abstraction dont font procès à la philosophie ceux qui voient en elle verbiage sonore et pontifiant. Ne serait-ce que par les exemples qu’il choisissait, Putnam faisait sentir qu’il ne bornait pas sa vision aux problèmes préc...
Le philosophe et sa religion
Article publié dans le n°1046 (01 oct. 2011) de Quinzaines
La philosophie juive comme guide de vie
(Cerf)
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