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Quoique la philosophie fasse de la raison son outil et sa règle, ce qui fait que l’on ressent une affinité avec tel philosophe plutôt qu’avec tel autre relève souvent bien plus de motifs subjectifs que de raisons objectives. Nous apprécions bien sûr qu’il raisonne, mais pourquoi nous convainc-t-il quand les raisonnements d’un autre nous paraissent sonner faux ? S’agissant de Putnam, c’est peut-être justement sa sensibilité à cet aspect des choses qui a suscité la sympathie.
Hilary Putnam
La philosophie juive comme guide de vie
(Cerf)

Cette sensibilité n’était évidemment pas explicitée dans les ouvrages qui ont fait sa réputation en théorie de la connaissance scientifique, en logique mathématique, en philosophie de la physique. Sans doute devait-elle percer dans le ton adopté, puisqu’elle fut perçue. Si arides qu’aient été les sujets abordés dans ces livres, ceux-ci n’ont jamais sombré dans cette abstraction dont font procès à la philosophie ceux qui voient en elle verbiage sonore et pontifiant. Ne serait-ce que par les exemples qu’il choisissait, Putnam faisait sentir qu’il ne bornait pas sa vision aux problèmes préc...

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