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Le mondial n'est pas le mondain

Quand « mondialisation » devient le maître mot des puissances dominantes, celui au nom duquel elles justifient les atteintes à l’égalité et à la liberté, il est de circonstance que de jeunes philosophes se donnent pour tâche d’éclaircir la notion de monde, ne serait-ce que pour faire sentir en quoi le mondial n’est pas le mondain, ni la globalisation l’accomplissement de ce que Descartes appelait « l’ordre du monde » et les Anciens le cosmos. 
Cédric Lagandré
La plaine des Asphodèles. Ou le monde à refaire

À sa manière aussi Cédric Lagandré pourrait parler d’une « fin du monde (1) » mais c’est d’une autre mythologie qu’il part, celle qu’avaient élaborée les anciens Grecs à propos du destin des morts ordinaires. Ceux qui avaient accompli des exploits mémorables pouvaient espérer bénéficier du séjour des bienheureux aux champs Élysées ; ceux qui avaient commis des abominations avaient tout lieu de craindre d’être relégués au Tartare. Quant à la masse de ceux qui « de toute leur vie, n’ont rien fait d’exceptionnel, c’est-à-dire dont l’existence, sitôt qu’elle a cessé, a ce...

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