Le prix de l'indépendance. Partisan Review et La Quinzaine littéraire

Pendant près de soixante-dix ans, de 1934 à 2003, Partisan Review a joué aux États-Unis un rôle par bien des aspects comparable à celui de La Quinzaine littéraire en France depuis 1966. Dernière éditrice de Partisan Review durant une quinzaine d’années avant la mort de son co-fondateur, William Philipps (2002), dont elle fut la compagne, Edith Kurzweil évoque ici l’intervention – et les difficultés – de revues indépendantes dans des paysages intellectuels selon elle fort différents, même s’ils tendent à se rapprocher. 

ENTRETIEN AVEC EDITH KURZWEIL



QL - ­ Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages, sur le structuralisme ou la psychanalyse en France (et ailleurs), qui vous qualifient comme une spécialiste de la pensée française (1). Quels sont à votre avis les points communs entre Partisan Review et La Quinzaine littéraire ?


Edith Kurzweil - ­ Avant tout la conviction des deux fondateurs, William Phillips et Maurice Nadeau, que le milieu intellectuel a besoin d'une publication résolument indépen...

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