Les lettres à Franz Overbeck nous font descendre dans l’un des paysages de l’âme les plus grandioses et en même temps les plus atroces qui soient : dans la solitude enflammée et gelée des dernières années de la vie de Friedrich Nietzsche. Dépeindre de manière véridique les quinze années de cette solitude la plus extrême est une tâche dangereuse et presque douloureuse pour l’imagination, car elle doit développer la tragédie dans un cadre sans espace, conduire ce monodrame sans autre scénographie, sans autres décors, que cet homme solitaire plongé dans la souffrance. D’une manière générale...
Nietzsche et l’ami
Article publié dans le n°1249 (12 déc. 2022) de Quinzaines
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