Nietzsche et l’ami

Dans ce portrait dont Payot a eu la bonne idée de publier une nouvelle traduction pour sa collection de poche, Stefan Zweig cherche la vérité intime de Nietzsche, au-delà du mythe en trompe-l’œil qui entoure le philosophe. Les lignes qui suivent sont extraites du dernier chapitre de cette biographie. Franz Overbeck, historien de la philosophie et des religions, professeur d’université, fut l’un des correspondants les plus assidus de Nietzsche de 1871 à 1889.

Stefan Zweig

Nietzsche

Traduction inédite de l’allemand d’Olivier Mannoni

Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », octobre 2022, 173 p., 8 €

Première édition : Die Baumeister der Welt, Insel Verlag, 1925

Première édition de « Nietzsche et l’ami » : « Nietzsche und der Freund », Neue Freie Presse, Vienne, 21 décembre 1917

Les lettres à Franz Overbeck nous font descendre dans l’un des paysages de l’âme les plus grandioses et en même temps les plus atroces qui soient : dans la solitude enflammée et gelée des dernières années de la vie de Friedrich Nietzsche. Dépeindre de manière véridique les quinze années de cette solitude la plus extrême est une tâche dangereuse et presque douloureuse pour l’imagination, car elle doit développer la tragédie dans un cadre sans espace, conduire ce monodrame sans autre scénographie, sans autres décors, que cet homme solitaire plongé dans la souffrance. D’une manière générale...

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