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Quand le diable sortit de la salle de bain, le quatrième roman de Sophie Divry, se penche sur un problème courant dans notre société, la précarité, qu’il aborde sous son aspect le plus trivial : qu’est-ce qu’on fait quand on a faim ? Le thème est sérieux, mais l’auteure le traite avec un humour très pointu et fait de sa narratrice une figure picaresque et attachante, dans une prose au style nerveux, et pleine d’énergie.
Sophie Divry
Quand le diable sortit de la salle de bain

Ce court roman raconte le quotidien étriqué d’une auteure trentenaire au chômage, qui crève de faim dans un petit studio, à Lyon, en attendant le versement de ses allocations, lesquelles se sont perdues dans les méandres d’une administration tatillonne et kafkaïenne plus connue sous le nom de Pôle-emploi. Dans ce récit, la nourriture joue un grand rôle, que la narratrice n’en ait pas, car elle n’a pas de quoi s’en acheter, qu’elle en ait trop, quand elle se retrouve chez sa mère pour des agapes familiales, ou qu’elle prenne le train, puisque pour s’y sustenter elle a besoin de respecter ...

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