Derrière l’anse de sable noir et ses canots venait une lisière d’épais buissons, au-dessus de laquelle une belle route bordée de palmiers longeait le rivage, franchissait sur un petit pont de bois les ruisselets qui s’écoulaient sur la plage, avant de se transformer ensuite en sentier, et d’aller se perdre derrière les falaises. Au-delà de cette route, passé quelques savanes, commençait à cent ou deux cents pas une plaine légèrement inclinée, semée de bâtiments, de groupes d’habitations et de jardins reliés en tous sens par des chemins – le tout présentant l’aspect d’un village clairsemé...
Plantation Massa-Lanmaux
Article publié dans le n°1034 (16 mars 2011) de Quinzaines
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