Faï Fioc

Pister, flairer, filer

Dès les premiers poèmes, nous sommes confrontés à des alternatives, sans savoir de quel côté nous situer : « je suis le loup / dedans / les dents », « ou l’enfant / écartelé / au lit des ogres ». ...

Deux livres de plein air

Une allègre saveur géométrique ou jardinière naît de la contrainte suivie : c’est d’abord la longueur nécessaire pour que le texte justifié adopte la forme choisie qui peut symboliser l’ordre, la s...

« Galets dans la gorge »

Une « neige d’avril », tardive et miraculeuse, est entrée dans le poème, celle d’une rose, au nom singulier, qui dès le début du livre évoque le printemps qui fleurit, sans faire oublier l’hiver qu...

Et après ?

Le titre au futur interroge. S’agit-il d’une promesse ou d’un espoir ? Ces jours sont-ils ceux de l’absence crainte puis réalisée et dite dans les poèmes ? Ce serait alors plutôt apophétie que prop...

Le fil fragile

Le fil de la couverture, présent sur tous les livres de ces éditions, convient particulièrement à Va. Le titre à l’impératif est-il injonction ou acceptation ? Début d’un conte ou d’une genèse : «...

Poétique de la douleur

« Mélancolie ». Ce joli mot d’un temps défait se prolonge en quatre syllabes. Deux consonnes liquides encadrent une occlusive, seul son qui accroche au centre et offre une résistance à la mélodie d...

Fidélité à l’ennui

Après le passé simple et le passé composé, nous découvrons avec Armand Dupuy un autre temps de conjugaison, le « présent faible », faible comme ce « e », improprement nommé « e muet », qui peut se ...