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À propos du style gongorique de Jacques Lacan

Le nom de Jacques Lacan est à jamais lié à celui de Sigmund Freud. Revenant sur les antécédents de son « atterrissage » dans l’œuvre de Freud, il est allé jusqu’à déclarer qu’il s’était produit d’une manière aussi nécessaire que singulière, en vertu de son goût pour « la vraie trace clinique » – la dimension littérale du symptôme – là où elle confine aux effets de la création poétique.

Surnommé dans sa jeunesse par ses contemporains « le psychiatre styliste », Lacan, dans l’atmosphère stimulante du Zeitgeist[1] de l’entre-deux-guerres, en était venu à anticiper l’émergence d’une « nouvelle anthropologie ». En s’engageant comme passeur de la langue freudienne au français, il s’est laissé guider dès le début par une boussole très précise : « Se laisser […] conduire par la lettre de Freud jusqu’à l’éclair qu’elle nécessite, sans lui donner rendez-vous au préalable, ne pas reculer devant le résidu, retrouvé à la fi...

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