Un an et demi plus tard, Émile Aucante mit la clef sous la porte. Une raison est d’ordre culturel : dans l’Hexagone, contrairement au modèle anglo-saxon où les auteurs sont systématiquement représentés par des agents, les deux premiers maillons de la chaîne du livre ont la solide habitude de travailler sans intermédiaire. En effet, le rapport entre auteur et éditeur renvoie encore l’image - peut-être un brin éculée - d’une relation fusionnelle ; c’est comme un couple qui pour se maintenir aurait intérêt à éviter de trop ramener sur la table la question pécuniaire, agitée par un...
Agents littéraires : vers la fin de l’exception française ?
Article publié dans le n°1228 (01 juil. 2020) de Quinzaines
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