Comment briser ce silence ? Comment faire pour que ceux qui ont dû apprendre à se taire, souvent dans la douleur, osent à nouveau prendre la parole ? « La langue est affaire d’autorisation », note Marina Skalova, qui a elle-même fait l’expérience de ces Silences d’exils dont elle a tiré un livre saisissant paru à Lausanne aux Éditions d’en bas. Née à Moscou, émigrée en France puis en Allemagne avant de s’installer à Genève où elle travaille comme traductrice et écrivaine, Skalova a animé de 2016 à 2019, avec la photographe Nadège Abadie, des ateliers d’écriture et de ph...
Littérature suisse romande. Silences d’exils
Article publié dans le n°1228 (01 juil. 2020) de Quinzaines
Silences d'exils
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