Barcelone, fin de partie

Oui, j’y étais à ces dernières corridas de la fête de la Merce, comme nombre de personnes venues du nord et donc des suds français, y compris un maire avec son écharpe tricolore (à croire que son département ne renouvelait pas ses sénateurs). On a eu un festival de ce qui se fait aujourd’hui mais sur toros « bonbons », un peu trop placides et sans vrai piment (mansos, sosotes, etc., dit le très riche langage technique), ce que le nom des élevages néanmoins réputés affichait d’entrée de jeu. C’est l’absence de toros braves qui tue la corrida, le vieillissement du public est secondaire, on disait déjà la même chose dans les années 1970, quand ma génération et la movida espagnole permirent un tour de ruedo de plus. Actuellement on parle d’un recul du nombre de spectacles : oui mais la crise est le facteur dominant de ces restrictions.

Bref, pour cette dernière Merce avec toros, nul ne voulait bouder son plaisir et il y eut des choses étranges, normales sur cette étrange planète taurine quand le plus gitan des toreros actuels ne fit rien le samedi pour ses deux toros : un accueil brillant au premier, une mise en place efficace au début de son travail du second, puis rien, rien de rien, il ne voulut plus les voir. Seul le dieu des marismas andalouses sut pourquoi. Puis comme ses camarades El Juli, toujours bon, vrai maestro, et Manzanares, ce dernier au meilleur de ce qu’il donne...

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