Chaque jour, durant neuf années, Fernando Oreste Nannetti (1927-1994) a gravé des mots sur les murs de l’hôpital psychiatrique où il était interné à Volterra (Italie), avec la pointe métallique de la boucle de son gilet. Ceux-ci se déploient sur 70 mètres de longueur sur les murs de la cour interne de l’hôpital. Si l’on parvient à en déchiffrer les mots, ce véritable livre mural à ciel ouvert révèle un monde énigmatique partagé entre rêve et réalité, science et imaginaire. Gustavo Giacosa en a présenté des témoignages photographiques, reproductions partielles de cette œuvre c...
Bonnes feuilles. Nannolicus Meccanicus Saint avec cellule photoélectrique
Article publié dans le n°1186 (16 janv. 2018) de Quinzaines
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