Les écrivains conçoivent parfois des cycles qui rejoignent une temporalité romanesque. Les metteurs en scène plus souvent associent des textes d’un même auteur, présentés en alternance un soir sur deux ou en intégrale la même journée. Dans ce dernier cas, ils peuvent recréer le plaisir particulier suscité par des œuvres de longueur exceptionnelle, Le Soulier de satin de Paul Claudel ou Par-dessus bord de Michel Vinaver : l’immersion totale dans le théâtre, la coupure prolongée d’avec le monde extérieur. Ils choisissent des pièces plus ou moins proches les unes ...
Diptyques
Article publié dans le n°1038 (16 mai 2011) de Quinzaines
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