Beyrouth, avec ses intellectuels, ses artistes, ses éditeurs, avait été le lieu de l’éveil à elle-même de la culture arabe, par-delà les divisions et les fragmentations confessionnelles et étatiques. C’est en particulier à Beyrouth, « laboratoire des libertés et d’une culture pionnière », comme l’exprimait Élias Khoury dans une interview donnée à L’Orient-Le Jour en décembre 2011, que continuent à être édités les ouvrages en langue arabe écrits au Machreq (c’est-à-dire au Levant), qu’il s’agisse de la Syrie, de l’Irak ou même de l’Arabie saoudite. Les auteurs origi...
Écrire ou disparaître
Article publié dans le n°1130 (16 juin 2015) de Quinzaines
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