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Écrire ou disparaître

Les mouvements insurrectionnels qui se sont propagés en 2011 semblaient être en mesure de conjurer ce que le journaliste libanais Samir Kassir avait appelé le « malheur arabe ». Depuis, une conjonction hétéroclite de forces contre-révolutionnaires a transformé le rêve de justice et de liberté en cauchemar. La Syrie est en voie de désintégration, et la guerre civile, toujours latente au Liban, comme le rappelle sans cesse l’écrivain Élias Khoury, risque à un moment ou à un autre d’éclater à nouveau. Et cependant la littérature qui nous arrive de ces pays n’a peut-être jamais été aussi riche.

Beyrouth, avec ses intellectuels, ses artistes, ses éditeurs, avait été le lieu de l’éveil à elle-même de la culture arabe, par-delà les divisions et les fragmentations confessionnelles et étatiques. C’est en particulier à Beyrouth, « laboratoire des libertés et d’une culture pionnière », comme l’exprimait Élias Khoury dans une interview donnée à L’Orient-Le Jour en décembre 2011, que continuent à être édités les ouvrages en langue arabe écrits au Machreq (c’est-à-dire au Levant), qu’il s’agisse de la Syrie, de l’Irak ou même de l’Arabie saoudite. Les auteurs origi...

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