…La littérature s’attache et se nourrit des aléas de la vie et de la langue comme la perle naît d’un caillou fortuit. Alors, peut-on espérer deux fois le même hasard ? Lorsqu’il s’agit de reproduire la perle dans une nouvelle coquille, est-ce en dupliquant méticuleusement les irrégularités de son corps étranger qu’on cultive le même éclat ? Autrement dit, quand deux singularités linguistiques également irréductibles se rencontrent sur le terrain de la traduction, comment les concilier ? Laquelle privilégier ? Avant d’y répondre, je propose de faire un bref récapitulat...
Errances linguistiques
Article publié dans le n°1045 (16 sept. 2011) de Quinzaines
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