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Yu Hua en dix mots, ou le bêtisier des bidouilleurs

 Quiconque a lu Vivre !, l’inoubliable roman de Yu Hua dont Zhang Yimou tira un film non moins bouleversant en 1994, comprendra mon emballement lorsque je me suis engagée à consacrer un papier, que j’imaginais chaleureux, au dernier ouvrage de l’écrivain, et ce d’autant qu’il y évoque, comme nous l’apprend la quatrième de couverture, le périlleux sujet de Tian’anmen.
Yu Hua
La Chine en dix mots

Or, l’enchantement n’a pas résisté à une lecture attentive. Censé nous éclairer sur soixante ans d’évolution de la société chinoise à travers dix mots-clés (peuple, leader, lecture, écriture, Lu Xun, disparités, révolution, gens de peu, faux et embrouille), cet essai se perd en anecdotes, et La Chine en dix mots aurait pu s’intituler Yu Hua en dix mots : son plus grand intérêt réside dans les souvenirs personnels qui nous révèlent, en marge de Brothers, le dernier best-seller de l’auteur, l’origine de son univers romanesque marqué par la fragilité de l’individu...

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