Or, l’enchantement n’a pas résisté à une lecture attentive. Censé nous éclairer sur soixante ans d’évolution de la société chinoise à travers dix mots-clés (peuple, leader, lecture, écriture, Lu Xun, disparités, révolution, gens de peu, faux et embrouille), cet essai se perd en anecdotes, et La Chine en dix mots aurait pu s’intituler Yu Hua en dix mots : son plus grand intérêt réside dans les souvenirs personnels qui nous révèlent, en marge de Brothers, le dernier best-seller de l’auteur, l’origine de son univers romanesque marqué par la fragilité de l’individu...
Yu Hua en dix mots, ou le bêtisier des bidouilleurs
Article publié dans le n°1025 (01 nov. 2010) de Quinzaines
La Chine en dix mots
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