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Jacqueline Lamba

    « Et je puis bien dire qu’à cette place, le 29 mai 1934, cette femme était scandaleusement belle. »Ces mots d’André Breton n’ont cessé de nous faire rêver, de nous faire désirer en savoir plus sur celle qui devient dans son livre L’Amour fou « la toute-puissante ordinatrice de la nuit du Tournesol ». Alba Romano Pace publie aujourd’hui sa biographie, la première : Jacqueline Lamba. Peintre rebelle, muse de l’amour fou. Le titre de son livre en précise l’objectif : montrer que Jacqueline Lamba, avant d’être la « muse de L’Amour fou », celle qui, cette nuit du 29 mai 1934, décide d’aller à la rencontre d’André Breton pour entrer souverainement dans sa vie, fut aussi « peintre rebelle », « surtout et tout d’abord une artiste d’un talent remarquable et d’une exceptionnelle sensibilité ».
Alba Romano Pace
Jacqueline Lamba. Peintre rebelle, muse de l'amour fou

Rebelle ? Cela signifierait-il sous-estimée ? Pour les « spécialistes » – majoritairement féministes et principalement américaines – des « femmes surréalistes » (!) et pour quelques-unes de leurs émules, Jacqueline Lamba est « une des artistes femmes les plus scandaleusement oubliées du XXe siècle », une victime, parmi tant d’autres, des « hommes surréalistes » et particulièrement de leur « chef », André Breton. Certaines n’avaient pas hésité à écrire que « la vraie force de son œuvre émerge après sa rupture avec Breton ». Décidément pour elles « Le grand indésirable »… Elles ...

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