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Une liberté inaltérable

« Le cœur de Benjamin Péretest au carreau du temple ce que la pique crachant la tête de la princesse de Lamballe est au trèfle incarnat. » Tout Péret, me semble-t-il, toutes les raisons d’aimer Benjamin Péret et sa poésie sont dans ces quelques mots d’André Breton, écrits en 1928 en guise de « prière d’insérer » pour un de ses plus beaux recueils de poèmes, "Le Grand Jeu".

Cahiers Benjamin Péret n° 1

Revue de l'Association des amis de Benjamin Péret

50, rue de la Charité, 69002 Lyon

132 p., 20 €

Le seul livre de Péret que Gallimard ait accepté d’éditer, à 174 exemplaires, avec une photographie de l’auteur par Man Ray. Un livre réellement introuvable pendant quarante ans, jusqu’à sa réédition en 1969 dans la collection « Poésie/Gallimard » – préface de Robert Benayoun –, et jusqu’à ce qu’il trouve place la même année dans le premier des sept volumes des Œuvres complètes entreprises par Éric Losfeld et menées à leur terme en… 1995 par José Corti. On préférera parler d’« entreprise de longue haleine » que de « succès de librairie », car Péret ...

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