Si les maths disent que l’accusé est coupable, comment se fait-il que ce dernier continue à clamer son innocence ? Leila Schneps et Coralie Colmez proposent une réponse simple à cette interrogation : mal utilisées, les statistiques conduisent à des erreurs judiciaires, et il n’y a rien d’étonnant à ce que l’accusé persiste à contester ce qu’on lui reproche.
Les deux auteurs, toutes deux mathématiciennes, s’attaquent ainsi à la question de la fiabilité de la preuve statistique devant les tribunaux. Leur propos est clair et annoncé par le titre du livre : derrière leur présumée obj...
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