A lire aussi

Articles du même critique

L'anthropologie d'un anthropologue

C’est avec joie que j’ai commencé à lire le livre de Bernard Traimond qui, d’emblée, se propose « d’installer à la place qui lui est due » l’anthropologue Gérard Althabe tout en rendant compte des débats actuels de cette discipline. En effet, le silence entourant son œuvre n’a cessé et ne cesse d’étonner tous ceux qui, comme moi-même, ont assisté à ses séminaires ou travaillé avec lui. Le recensement des rares citations dans les manuels et dictionnaires d’anthropologie est en cela très éloquent. Bernard Traimond n’entend pas faire ici une hagiographie mais montrer l’avant-gardisme et l’ampleur d’une pensée tout en exprimant son désaccord sur certains points et en soulignant certaines limites.
Bernard Traimond
Penser la servitude volontaire. Un anthropologue de notre présent, Gérard Althabe

En 2004, l’auteur avait entrepris une série d’entretiens enregistrés qui n’ont pu être achevés avant la mort de Gérard Althabe, survenue brutalement le 9 juin de cette même année, et qui devaient donner lieu à un livre intitulé L’Autre Anthropologie. Il décide alors d’écrire non plus avec mais sur ce dernier. Et pour rendre compte de « l’originalité, de la fécondité » de son œuvre, il va se livrer à une enquête comme peut le concevoir l’anthropologie, en confrontant des matériaux différents tout en les replaçant dans leurs conditions d’énonciation : parol...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine