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Au centre de l’enquête anthropologique : le langage. Entretien avec Éric Chauvier

À l’interface de l’anthropologie et de la fiction, Éric Chauvier a élaboré une œuvre centrée sur les interactions entre l’enquêteur et les locuteurs. Attentif aux silences, aux lapsus, au ton et au rythme des paroles, il nous présente ses dernières réflexions sur ses enquêtes.

Bernard Traimond : Pourquoi, dans ton dernier livre, Les Nouvelles Métropoles du désir, n’y a-t-il pas de communication verbale ? 


Éric Chauvier : Il y a beaucoup de communication non verbale ; il n’y a pas de communication verbale, parce que la ville apparaît comme mutilée, privée de sa communication verbale. Elle n’existe que par la gestuelle, les signes de regard ; c’est un bar où la communication verbale n’a pas de sens, n’a pas d’usage ni de possibilité. C’est une façon de critiquer la ville. 


BT : Pourtant, t...

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