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L'anticipation à coups de marteau

Dans le monde anglo-saxon, "The Encyclopedia of Science Fiction" de John Clute et Peter Nicholls est une référence. Avec ses 1 300 pages et ses 4 600 entrées, on y trouve tout ce qu’il faut savoir sur des sujets aussi pointus que la SF chinoise, les uchronies d’André Maurois ou le concept d’univers de poche. Ce qu’on n’y trouve pas, c’est l’anticipation. Non seulement le mot ne possède pas d’entrée dédiée mais il n’est pas utilisé ; tout juste apprend-on que ce fut le titre d’un recueil d’essais publié par H. G. Wells en 1901. Cette lacune a une raison simple : l’anticipation est un concept français qui n’a pas d’équivalent en langue anglaise.

A priori, son utilité ne fait pas de doute. L’anticipation, pour la plupart des dictionnaires, c’est le genre des œuvres « dont l’action se passe dans l’avenir ». Difficile d’être plus clair, mais la langue a ses usages et ils ignorent souvent les définitions. Selon l’un d’eux, l’anticipation est le nom français de la science-fiction. On a pu lire, le 6 juin, sur le site de L’Express, « Décès d’un prince de l’anticipation » à propos de la mort de Ray Bradbury. Puis l’article lui-même : « Probablement l’un des grands maîtres de la SF, l’auteur améric...

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