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La mesure des choses

"Lettre au physicien" constitue le deuxième panneau d’un diptyque commencé en 2009 sous le titre "La Physique amusante". On rappellera toutefois que la démarche consistant à penser la physique fondamentale depuis (avec) le poème en vers métriques est ancienne chez Réda : en 1991, la « Lettre sur l’univers », non sans raison dédiée à l’ami poète et médecin Lorand Gaspar, refermait le recueil éponyme en s’interrogeant sur la matière, le temps, l’espace – bref, « le mystère / D’être ici passagers du bolide nommé la Terre ». On voit que l’humour le disputait déjà au sérieux : « Mon vieux, plus on descend profond dans la matière, / Moins on s’y reconnaît. »
Jacques Réda
Lettre au physicien. La physique amusante II

Si le ton n’a pas changé, cette deuxième « Lettre » amplifie les réflexions que le poète engageait dans la première : aux quatre pages du poème de 1991 fait écho un recueil complet, qu’équilibrent cinq parties comportant chacune six poèmes. Une « Fable » surnuméraire clôt l’ensemble, modeste clin d’œil à La Fontaine : ce n’est ni la grenouille ni le corbeau en effet, mais la « modeste goutte d’eau » qui fabule, celle qu’apporte au moulin de la poésie le poète contemporain.


Le choix, délibéré, du vers compté, répond au rapport qu’entretient selon...

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