Sur le même sujet

A lire aussi

Articles du même critique

Le Corbusier voyageur

Un romancier grec écrivait : « Je n’aime pas la littérature de voyages. J’aime la littérature qui me fait voyager. » C’est le cas du "Voyage d’Orient" de Charles-Édouard Jeanneret, futur Le Corbusier, livre issu de ses notes de voyage et de ses articles publiés en 1911 à "La Feuille d’Avis" de La Chaux-de-Fonds, sa ville natale, le tout repris dans un récit continu en 1914 et révisé en juillet 1965, un mois avant sa mort. La première publication voit le jour en 1966 aux éditions Forces vives. Marc Bedarida des éditions de La Villette nous offre ainsi, quarante-six ans plus tard, une deuxième édition complète et documentée de ce périple à travers les Balkans, la Grèce et l’Italie.
Le Corbusier
Voyage d'Orient 1910-1911

Plusieurs chercheurs comme Stanislaus von Moos, Jean-Louis Cohen, Guillemette Morel-Journel, Christine Boyer… ont traité de ce que j’appellerai la rage de l’architecte d’être reconnu comme « homme de lettres » ; parfois jusqu’à imiter les styles de Cendrars, de Valéry, de William Ritter, de Renan et d’autres. Peu importe : ce premier livre de Jeanneret et ultime livre de Le Corbusier, au-delà des prétentions d’écrivain, appartient à plusieurs genres littéraires : récit sinon guide de voyage de l’Europe centrale, des Balkans et de la Grèce, autobiographie précoce, confessions, écrit « pré...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi