Il faut insister sur le terme de hasard, car de nombreux événements coïncident sans être des coïncidences. Si je ne suis pas trop distrait, ma chaussette gauche est de la même couleur que la droite, par exemple, et cela n’a rien d’une coïncidence. Mais des faits peuvent aussi coïncider sans que je puisse l’expliquer : je viens de penser à un ami que je n’ai pas vu depuis longtemps, et, quelques instants après, à peine, je le croise dans la rue ; des volutes de fumée soulevées par la chute des Twin Towers le 11 septembre 2001 à New York ont dessiné de mystérieuses figures diaboli...
Le déni du hasard. Etre héroïque face aux coïncidences
Article publié dans le n°1043 (01 août 2011) de Quinzaines
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