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Le nom de Hans Jonas est bien connu mais les bizarreries des politiques éditoriales font que sa pensée ne nous parvient que de façon tronquée. Malgré l’importance considérable qu’ils auront eue sur la pensée allemande, ses travaux sur la gnose sont inaccessibles aux lecteurs francophones tandis que des textes mineurs sont publiés en format de poche. Nous devons donc nous réjouir que nous arrivent enfin quatre des douze chapitres de Technique, médecine et éthique qui, écrit dans le prolongement du célébrissime Principe responsabilité, en proposait une application pratique.
Hans Jonas
L'art médical et la responsabilité humaine

Depuis une trentaine d’années que ces réflexions ont été écrites – avant même que ne soit popularisé le mot bioéthique, la situation a beaucoup évolué. La biotechnique a, en la matière, progressé à pas de géant et à une cadence que l’on n’ose dire infernale. Certains en déduiraient volontiers qu’une pensée qui s’est élaborée il y a si longtemps doit être frappée de péremption. Ils en verraient une preuve dans le fait que les lois de bioéthique sont conçues comme devant être périodiquement révisées alors que le propre d’une loi est de fixer des principes, lesquels devraient reste...

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