Bien plus tard, il y a peu en vérité, après le décès de ma sœur qui avait repris l’appartement de nos parents après leur disparition, les archives de ma famille vinrent m’éclairer de manière singulière. Dans mon souvenir, ma mère ne m’avait jamais parlé de son père, sauf pour me dire un jour, brièvement, qu’il était sculpteur, sans plus. Il est vrai que je n’ai jamais eu vraiment ce que l’on appelle « l’esprit de famille », et que je regardais davantage vers l’avenir que dans le rétroviseur, ceux qui m’avaient précédé ne pouvant, à mes yeux, beaucoup peser sur ma vie future. J’avais tort...
Le temps des cerises
Article publié dans le n°1136 (01 oct. 2015) de Quinzaines
Une plaie ouverte
(Gallimard (Série noire))
L'imaginaire de la Commune
(La Fabrique)
L'insurrection qui vient
(La Fabrique)
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