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Cinquante ans et des poussières après l’exode des Français d’Algérie, ce livre revient sur l’enfance. En se souvenant de la part essentielle qu’elle joue dans la formation d’une personnalité, d’une identité – ou dans la nostalgie : « Sinon l’enfance, qu’y avait-il qu’il n’y a plus ? », demandait Saint-John Perse.
Leïla Sebbar
L'Enfance des Français d'Algérie avant 1962

Nous avons là, réunis par Leïla Sebbar, gardienne du territoire mémorieux, vingt-huit écrivains qui donnent à voir cette Algérie d’avant l’Indépendance, plurielle, polyphonique, contrastée ou ombrageuse. Et toujours une Algérie étroitement rattachée à la France. D’où l’exode, la rancœur, le refus, et cette étiquette méprisante lancée à cette communauté d’un million d’âmes : ces « pieds-noirs » qu’Alain Vincenot a pu très justement qualifier de « bernés de l’Histoire » (1).


Pour le philosophe et psychanalyste Roger Dadoun, il y a là un problème d’ « i...

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