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Les femmes du XVIIIe siècle au miroir de leurs écrits personnels

« L’escarpolette ne laissait pas que de m’occuper aussi, mais un jour une corde à moitié pourrie, sur laquelle je me dandinais, s’avisa de casser et de me jeter à plus de vingt pas. » On peut imaginer plus malheureux hasards de l’escarpolette que ceux racontés par Isabelle de Bourbon-Parme dans ses "Aventures de l’Étourderie" que Catriona Seth présente comme « un petit conte allégorique aux échos autobiographiques certains ».
Catriona Seth
La Fabrique de l'intime

Quelle bonne idée elle a eue de rassembler ces textes personnels de femmes du XVIIIe siècle, malgré ce qu’affirme ce grincheux de Rousseau qui écrit dans sa Lettre à d’Alembert en 1758 : « ce feu céleste qui échauffe et embrase l’âme, ce génie qui consume et dévore, cette brûlante éloquence, ces transports sublimes qui portent le ravissement jusqu’au fond des cœurs, manqueront toujours aux écrits de femmes : ils sont tous froids et jolis comme elles ». L’éditrice de ces mémoires et journaux féminins, dont seuls les Souvenirs de Félicie de ...

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