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"A Vienne le diable vous emporte rapidement, car la mort vous devance"

 Il y a des peintres qui écrivent, ou des écrivains qui peignent. La musique, parfois, accompagne cette joyeuse réunion de muses sous un même crâne, dans un même cœur, dans une même main. L’Autrichien Günter Brus, comme d’autres, est victime du préjugé qui n’admet pas que plusieurs fées aient déposé leurs dons dans le même berceau…
Günter Brus
Vienne et moi (Das gute alte Wien)

Car le mélange des genres n’est guère admis, et c’est précisément cela qui agace. « Je passe pour un peintre qui écrit, et on a pitié de moi », constate Günter Brus (p. 118). On sent que les critiques, ou même le conseil définitif qu’un écrivain de renom, Hermann Schürrer, lui donna un jour « Continue tes barbouillages, tu n’as absolument aucun don d’écrivain » (p. 117), continuent de le blesser. À soixante-dix ans, Günter Brus, dont l’œuvre est aujourd’hui reconnue, entend toujours manier la plume aussi bien que le pinceau.


Ce livre est d’abord l’occasion de nous faire connaître...

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