Canalisé depuis le toril, tu viens de surgir de ta dernière antichambre, ce chiquero de planches rêches blanchies au soleil. Tu ne reverras plus la ganaderia.
Une demi-tonne de chair guerrière vient de débouler dans l’impasse circulaire qui s’ouvre enfin à toi. Ils t’attendaient avec impatience. Fier-à-bras vif argent, tu t’engouffres tête baissée, bondis, te cabres, virevoltes. Ton coeur furieux bat comme un tambour dans la nuit de ton corps. Un océan assourdissant de sons, de couleurs, d’odeurs te submerge. Pour l’instant, prendre au plus vite la mesure de l’arène, ce...
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