Go on donc, ce vendredi 10 avril à trois heures. (On est le 15 mai.) En enfer on triche, on cherche à déjouer l’hiatus, c’est un peu minable, mais bon. (Tu aurais pu aussi bien partir un jour brûlant de juillet comme Quichotte) oui, mais c’est un vendredi à trois heures que je suis partie, de rien, de la rue de Clignancourt, le 10 avril. Pure convention. C’est toujours le 10 avril que sont reprises les Annales de l’Enfer dans les livres. Il y en a un qui a ouvert le chemin ce jour-là, alors, sept siècles plus tard, jour pour jour, on s’y tient, nous autres qui venons après, sur les boule...
Partir de rien
Article publié dans le n°1028 (16 déc. 2010) de Quinzaines
Partir de rien. Chant II
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