Quand j’allais pour entrer dans le fourgon à mon tour – Oui vous ! – Mais – ? – ils ont saisi mon bras, je décolle de terre, ils serrent mes chevilles jusqu’à les faire grincer – et d’un coup au menton, me poussent au fond, est-ce ma clavicule qui s’est brisée contre la vitre ? – Mais – ? – Essayé de parler mais ce n’était pas le moment. – Dans le fourgon, c’est l’obscurité. Où sont enfermés quelques-uns. On comprend qu’ici la bouche et les autres ouvertures humaines ne servent à rien, dirait plutôt qu’elles encombrent. – Quelqu’un dit de baisser la tête. Le plafond est as...
Partir de rien
Article publié dans le n°1030 (16 janv. 2011) de Quinzaines
Partir de rien. Chant IV
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