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Petits chevaliers nus

« Je n’attendais plus rien que de mélancoliques affaissements dans des fauteuils ou sur le sol d’une chambre. » Le dernier livre de Frédéric Boyer, romancier, traducteur (saint Augustin, Shakespeare), essayiste, est une œuvre grave où la déréliction complaisante et l’autovoyeurisme poisseux n’ont aucune part.
Frédéric Boyer
Là où le cœur attend
(P.O.L.)

Au départ, il est question d’une souffrance, de l’attraction de la mort, d’une brisure, d’un sentiment de perte, d’une douleur, d’une désorientation, d’un ébranlement, d’avoir « frôlé la fin de tout ». Cela, qui est arrivé à Frédéric Boyer et dont il est « sorti sur les rives de l’Arno », notre monde contemporain a tendance à le classer dans le grand fourre-tout de la « dépression ». Et à l’évacuer chimiquement.


« Et ce bruit, vous devez l’avoir entendu au moins une fois dans votre vie, ce bruit sourd des armures imaginaires qui tombent. Titres, pos...

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