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Restauration et modernité

Lamartine écrivait en 1851, en préambule de son "Histoire de la Restauration", que ce « fut l’époque où le sentiment et l’imagination eurent le plus de place dans la politique ». Pour Francis Démier, au contraire, c’est la formule de Lainé selon laquelle « les intérêts matériels sont devenus prépondérants » après la chute de l’Empire qui doit guider l’analyse, vers une Restauration selon Balzac plutôt que selon Chateaubriand.
Francis Démier
La France de la Restauration (1814-1830) L'impossible retour du passé

Attaché à une historiographie classique, de l’école méthodique à celle de Labrousse, et visiblement peu sensible au « tournant critique » des vingt dernières années, l’auteur récuse « une histoire culturelle devenue hégémonique » et juste bonne à produire « une nébuleuse de micro-histoires thématiques », au profit d’une analyse avant tout politico-économique, surplombante et globale, sans innovation majeure.


En résulte une grosse synthèse – 950 pages de texte, soit un volume plutôt audacieux à l’heure actuelle (mais la collection « Folio-Histoire » s’en est fait une spé...

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