Révolutionnaire sans révolution : Adorno

Comment rester « révolutionnaire » après la révolution d'Octobre ? Telle est la question à laquelle veut répondre Detlev Claussen à propos de Theodor W. Adorno (1903-1969) et de son « cercle ». L'échec des Spartakistes, le « stalinisme » et le fascisme triomphants l'ont contraint à ouvrir des portes de l'espoir dans l'espace confiné de la musique, de la philosophie et des sciences sociales. Un volume de la prestigieuse collection « Critique de la politique », créée par le regretté Miguel Abensour (1939-2017), propose un faisceau de réponses par la traduction du gros livre de Detlev Claussen, panorama particulièrement fouillé de la genèse de la célèbre « École de Francfort ».
Detlev Claussen
Theodor W. Adorno, un des derniers génies

Sa démarche diffère profondément de celle de Sartre, dont les études d'écrivains (Baudelaire, Genet, Flaubert...) « dégagent de ce qui est connu du personnage [...], sa signification », selon la formule de Michel Leiris. Rien de tel ici. Detlev Claussen rassemble une infinité d'informations sur les situations qu'a traversées le « philosophe-musicien » Theodor Wiesengrund Adorno, et les circonstances dans lesquelles son œuvre a été écrite. De Francfort à Vienne, de Berlin à Hollywood, il ne fut jamais seul, retrouvant à chaque étape les amis dont il avait pu s'éloign...

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