Sur le même sujet

A lire aussi

Une anthropologie du « je »

Depuis plus de dix ans, Éric Chauvier publie des livres d'anthropologie, des comptes rendus d'enquêtes, que des critiques littéraires et certainement des lecteurs lisent parfois comme des fictions. Il est vrai qu'avec la complicité de son éditeur il fait disparaître toutes les marques habituelles de la recherche : notes en bas de page, bibliographie, index, etc. Mais surtout il efface la fameuse distinction de Barthes entre l’écrivant – préoccupé par le signifié –  et l’écrivain – intéressé par le signifiant.
Eric Chauvier
Les nouvelles métropoles du désir
(Allia)

Il est vrai aussi que l'anthropologie d’Éric Chauvier refuse tout mimétisme. Ses recherches lui ont montré le « saut périlleux » que réclame le passage des expériences des enquêtes à leur compte rendu scriptural. Pour cela, il refuse les illusions que lui proposent le point de vue divin, qui examine les êtres humains comme des fourmis, la représentativité, qui ne voit dans les situations que des échantillons, ou l'imposition d'objets d'étude, ceux que le Bordelais Joseph-François Lafitau avait posés dès le début du XVIIIe siècle : parenté, religion, politique, s...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi