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Fragments utopiques échappés de la psychiatrie institutionnelle

On l’a constaté à l’occasion de la crise sanitaire récente : pour faire face à une situation imprévisible et ingérable, les équipes de soin ont très souvent enjambé les protocoles administratifs. Ils se sont débrouillés. Moments d’utopie concrète comparables à ceux qui se sont produits dans la fabrique de ce qui a fini par s’appeler « psychiatrie institutionnelle » (PI). D’où l’idée d’y revenir, de retrouver les trouvailles de la PI, mais sur le mode kierkegaardien de la reprise plutôt que sur celui du ressouvenir. J’en ai retenu une série limitée, en m’amusant pour chacune d’entre elles à trouver la perle conceptuelle répétable, pas seulement donc mythifiable, qu’elle recelait. 

Plus de murs d’enceinte


L’hôpital de Saint-Alban, creuset de la PI, s’ouvre sur le bourg et la campagne avoisinante. Dans cette rupture avec l’enfermement caractéristique des hôpitaux préconisés par Esquirol et construits dans la foulée de la loi de 1838, se dissimule un concept issu de Bichat et de Freud. Bichat : il n’y a plus de monstres, la pathologie ne crée rien de nouveau. Freud : les formations de l’inconscient sont des « prototypes normaux du pathologique », et à l’inverse, la folie, le délire sont des « prototypes pathologiques du normal. »...

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