Il n’est pas rare qu’un livre ou un film commence par la mort du héros. Les éloges funèbres sont une bonne occasion de revenir en arrière et de présenter ce que fut l’existence ainsi achevée. Si l’on peut qualifier de thanatographie plutôt que de « biographie » ce livre de Pierre Campion sur Merleau-Ponty, c’est à cause de l’insistance avec laquelle il revient sur la mort prématurée du philosophe, qui l’a rendu vivant pour ceux qui lui survivaient. Non en vertu d’un paradoxe faussement profond, mais parce que Merleau-Ponty est mort à cinquante-trois ans, en pleine forc...
Thanatographie de Merleau-Ponty
Article publié dans le n°1088 (16 juil. 2013) de Quinzaines
L'ombre de Merleau-Ponty. Entre philosophie, politique et littérature
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