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Toni Morrison : petit format et petite forme

« Je voulais gratter la croûte, avec toute sa nostalgie rétro, qui s’est formée sur les années cinquante : i.e. tout allait bien, les gens étaient heureux, ils avaient tous un travail. La réalité était bien différente ; il y avait un racisme épouvantable ; il y avait McCarthy ; il y avait cette guerre atroce que nous ne voulions pas appeler une guerre [la guerre de Corée] et qui a fait 58 000 morts. »

C’est ainsi que Toni Morrison explique ce qu’elle a souhaité faire dans son dernier roman, Home, insistant sur son intention de rappeler à ses lecteurs les difficiles réalités historiques, sociales et raciales des années médianes du siècle dernier. Sans critiquer cette intention, les lecteurs peuvent penser que, contrairement à l’affirmation de l’auteur, les années dont elle va s’occuper sont loin d’avoir seulement fait l’objet de traitements complaisants et qu’il existe déjà des essais ou romans sans concession sur cette époque (1). Cependant, ils sont prêts à s’intéresser à la...

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