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Adieu à Jean Métellus

J’évoquerai d’abord le hasard heureux auquel je dois ma rencontre avec l’œuvre de Jean Métellus aux temps inconnus de ses débuts, près de vingt ans avant la publication du premier livre signé de son nom. Je rendrai compte ensuite de ma dernière lecture, hier, cinquante ans plus tard, d’une œuvre que je n’avais jamais quittée et que je croyais connaître. C’est en suivant au jour le jour, dans l’angoisse, les terrifiants événements qui ont récemment ensanglanté Haïti que j’ai pris conscience, me replongeant dans Métellus, de la vraie dimension, de l’importance historique de cette œuvre de louange et d’inquiétude.

C'est dans les années 1960 que je fis la connaissance, au pavillon suisse de la Cité universitaire de Paris, où nous logions tous deux à cette époque, de ce jeune étudiant en médecine haïtien récemment débarqué, chez qui la beauté, le maintien réservé, un peu hautain, et une prestance native qu'il devait toujours conserver tenaient à distance toute familiarité. Il devait avoir vingt-cinq ans, étant né en 1937, et son manque de ressources lui imposait un horaire d'une régularité mathématique peu propice aux rencontres improvisées. Pour ma part, je travaillais en solitaire à une édition ch...

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