On entend les journalistes, les intellectuels et les édiles se réjouir de la chute du régime de Ben Ali qu’on ne savait pas si universellement honni parmi eux. Il semble que ceux qui se répandent ainsi en hosanna devraient adopter un profil plus bas. Ce sont, en général, eux qui pendant vingt ans ont relayé la propagande de Ben Ali et lui ont même donné ses lettres de noblesse. Ils ont été reçus dans ses résidences et ses palais, ont emprunté les avions de ses obligés, ont été flattés de ses compliments et de ses présents. En somme, ils ont été ses amis. Remarquez qu’ils sont en...
D'une certaine idée de la liberté
Article publié dans le n°1032 (16 févr. 2011) de Quinzaines
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