Dans son « Journal en public » du 1er avril 2011, Maurice Nadeau avait rendu hommage à Jean José Marchand décédé quelques semaines plus tôt. Il avait rappelé les passions de son ami et salué l’importance de son œuvre critique. Cette œuvre critique a fait l’objet d’une édition en quatre gros volumes dont plusieurs de nos collaborateurs se sont immédiatement emparés. Chacun d’eux souligne ce qu’elle a signifié pour lui.
Ecrits critiques. vol 3. 1958-1982
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Le Félin)
Ecrits critiques. vol 1. 1941-1948
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Le Félin)
Ecrits critiques. vol 2. 1948-1958
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Le Félin)
Ecrits critiques. vol 4. 1982-2011
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Le Félin)
Vol. 1 (1941-1948)
Front remarquablement haut et large, hugolien sous la tignasse calotte de moine de l’an mil, un vrai front de penseur ; yeux au regard franc et bien ajusté ; reste du visage d’une grande régularité, bouche sensuelle : le jeune homme nommé Jean José Marchand photographié en 1940 à vingt ans, tel qu’il figure en quatrième de couverture de ce livre, est d’une beauté frappante qu’éclaire et rend sympathique un air d’imperceptible raillerie contenue, au demeurant sans arrogance.
Or, la chose est notable, tandis qu’il vagabondait soixante-dix...
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