Ces deux livres apportent quelque chose de neuf. Ils se complètent tout en se ressemblant parfois étrangement. Dimitri Vitkovski est un déporté à répétition. Ivan Tchistiakov un gradé de la garde des camps, la VOKHR. Il est chargé d’assurer en 1935 la garde des détenus chargés de construire un tronçon de la ligne de chemin de fer qui traverse la Sibérie, le BAM, tâche qu’il n’a jamais sollicitée. Les deux hommes se situent donc des deux côtés de la barrière. Et pourtant leurs existences se ressemblent par plusieurs aspects, même si le journal de Tchistiakov ne porte que sur une année alo...
Des deux côtés de la barrière
Article publié dans le n°1074 (16 déc. 2012) de Quinzaines
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