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Dialogue avec les mathématiciens

 Le séminaire de philosophie et mathématiques de la rue d’Ulm a été créé au début des années soixante-dix dans le prolongement de l’enseignement d’Althusser sur la « philosophie spontanée des savants ». Il est piquant de voir qu’à la fin de la décennie y fut invité l’autre grand maître à penser des jeunes philosophes, Beaufret.
Jean Beaufret
Le fondement philosophique des mathématiques
(Seuil)

Ce séminaire répondait sans doute davantage à une demande des mathématiciens que des philosophes, ces derniers ayant une fâcheuse propension à se croire autosuffisants, quand ils ne faisaient pas des mathématiques un usage douteux, entre procédé rhétorique et argument d’autorité. C’était déjà le cas de Badiou, dont les oreilles durent siffler assez souvent en ces lieux, et ce le serait quelques années plus tard lors d’une sorte de mode gödelienne qui justifierait un cinglant pamphlet de Bouveresse.


Quand elle a lieu, la rencontre entre mathématiciens et philosophes se fait plutôt...

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