Ce séminaire répondait sans doute davantage à une demande des mathématiciens que des philosophes, ces derniers ayant une fâcheuse propension à se croire autosuffisants, quand ils ne faisaient pas des mathématiques un usage douteux, entre procédé rhétorique et argument d’autorité. C’était déjà le cas de Badiou, dont les oreilles durent siffler assez souvent en ces lieux, et ce le serait quelques années plus tard lors d’une sorte de mode gödelienne qui justifierait un cinglant pamphlet de Bouveresse.
Quand elle a lieu, la rencontre entre mathématiciens et philosophes se fait plutôt...
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