A lire aussi

Articles du même critique

L'archipel Gombrowicz

 « Je ne sais pas qui je suis, mais je souffre quand on me déforme », déclarait Gombrowicz dans un auto-entretien publié par La Quinzaine littéraire en 1967. Le propos pourrait quelque peu dissuader ses commentateurs, au cas où ils voudraient saisir, fixer à tout prix, mettre en ordre ou « en forme » la trajectoire d’un écrivain qui a fait de l’incertitude du moi, de l’inachèvement, de l’immaturité des thèmes de prédilection et qui n’a pas cessé de réfléchir lui-même à son parcours. Jean-Pierre Salgas se donne à nouveau ce défi dans Gombrowicz, un structuraliste de la rue suivi de Witold Gombrowicz « La littérature émigrée et le pays natal » et autres textes, recueil paru aux Éditions de l’éclat dans la collection « Philosophie imaginaire ». 
Jean-Pierre Salgas
Gombrowicz, un structuraliste de la rue

Empruntant son titre principal à deux phrases de Gombrowicz, il rassemble des versions remaniées d’essais publiés depuis une dizaine d’années. Après son étude à vocation monographique, Witold Gombrowicz ou l’athéisme généralisé, parue au Seuil en 2000, Salgas revisite et interroge le parcours de l’écrivain et ses œuvres en proposant ici de gros plans ou des questionnements qu’il déploie par touches, reprises et ramifications, dans un style érudit, parfois allusif, toujours percutant.


« Lundi Gombrowicz, mardi Gombrowicz… » : clin d’œil à la manière dont l’écrivain polona...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine