La douceur, donc, rondeur presque, comme celle des « fruits alourdis des bébés endormis qui soudain pèsent à nos coudes ». Les fragments, pourtant, leur discontinuité qui nous chahute un peu, de lieu(x) en moment(s), leur brièveté qui découpe des pans de réel pour les scruter d’un œil acéré. Mais alors ? Alors, c’est la douceur qui l’emporte, poudrée, de cette écriture dans le médium, comme on le dit d’une voix. Elle recompose, par-delà la fragmentation, un paysage intime dont la cohérence s’impose par la récurrence de zones franches : le souvenir qui vie...
Douceur du fragment
Article publié dans le n°1126 (16 avril 2015) de Quinzaines
Le lieu et le moment
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